Week end à Chamonix

Le train de Montenvers et la mère de glace

Le Montenvers est un point de vue panoramique sur la Mer de Glace situé à 1 913 m d'altitude sur la commune de Chamonix-Mont-Blanc dans le massif du Mont-Blanc. Il s'agit du terminus du chemin de fer du Montenvers.

Le site du Montenvers devient célèbre à partir de 1741, lorsque deux voyageurs britanniques, William Windham et Richard Pococke s'y rendent et en reviennent émerveillés par « les glacières » et en particulier la Mer de glace. Cet événement marque le début du tourisme alpin.

Divers bâtiments sont construits, d'abord un petit refuge construit par le Britannique Charles Blair, puis un « Temple de la Nature » en 1795, dû à Marc Théodore Bourrit et à la générosité du résident de France à Genève, Félix Desportes. En 1820, un chemin muletier est aménagé. En 1840, un hôtel est construit par la commune de Chamonix. D'abord modeste, celui-ci est rebâti en 1879, avec une capacité d’une soixantaine de lits et un restaurant. L'hôtel ainsi que le « Temple » existent encore aujourd'hui.

En 1885, le site accueille 12 000 visiteurs annuels, transportés principalement à dos de mulet. Ainsi, officient 380 guides et muletiers, qui emploient 200 mulets. Cette fréquentation suscite le projet de chemin de fer du Montenvers, qui est inauguré en 1909.

En 1931, le parcours muletier de Chamonix jusqu'au Montenvers est réalisé à moto par Antoine Peugeot sur une moto Peugeot

Le village et ces fleurs

Chamonix-Mont-Blanc ou plus communément Chamonix, est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune de Chamonix-Mont-Blanc recouvre du nord au sud seize villages ou hameaux : le Tour, Montroc, le Planet, Argentière, les Chosalets, le Lavancher, les Tines, les Bois, les Praz de Chamonix, Chamonix-Mont-Blanc, les Pècles, les Mouilles, les Barrats, les Pélerins, les Gaillands, les Bossons.

Chamonix entre dans l'histoire en 1091, lorsque le comte Aymon Ier de Genève fait dotation de la vallée à l'abbaye bénédictine de Saint-Michel de la Cluse, en Piémont. Des moines s'installent sur la rive droite de l'Arve. C'est la naissance du prieuré de Chamonix. La commune est un territoire du duché de Savoie qui fait partie des États de Savoie, eux-mêmes intégrés par la suite au royaume de Sardaigne. Puis sous la Révolution française et le Premier Empire, elle devient un territoire français. Le , par le traité de Turin, le duché de Savoie est cédé à la France. Le , la commune de Chamonix devient alors définitivement française. Elle prend le nom de Chamonix-Mont-Blanc le  : l'extension Mont-Blanc résulte d'un accord avec la commune de Saint-Gervais-les-Bains.

Enserrée entre les massifs montagneux des Aiguilles Rouges et du mont Blanc, Chamonix partage avec Saint-Gervais-les-Bains le record de la commune ayant l'altitude la plus haute de France et d'Europe occidentale (ce point fait l'objet d'une discussion transfrontalière avec l'Italie. Il n'est pas réglé à ce jour du point de vue du droit international). Elle le doit à la présence sur son territoire du sommet le plus haut des Alpes : le mont Blanc qui culmine à 4 810 mètres. La commune est très prisée des amateurs d'alpinisme et des sportifs de montagne en général. Le site du mont Blanc étant le troisième site naturel le plus visité au monde, cet atout touristique confère un visage très cosmopolite à la ville.

L'aiguille du midi

Le premier tronçon, ouvert en 1954, mesure 2 553 mètres et possède trois pylônes de ligne de respectivement 70, 40 et 25 mètres de hauteur. Il relie le centre-ville de Chamonix-Mont-Blanc à 1 038 mètres au plan de l'Aiguille à 2 317 mètres d'altitude, soit une dénivelée totale de 1 279 mètres. Le trajet s'effectue en 6 à 8 minutes à la vitesse de 7 à 10 m/s dans une cabine pouvant accueillir 75 passagers (charge maximale de 5 040 kg).

Le passage sur deux des trois pylônes, surtout le premier en descente notamment, marque un brusque changement de pente, parmi les plus forts pour un téléphérique, d'où un léger airtime en position debout, semblable à celui d'une attraction ou d'un ascenseur rapide.

Le sommet de la station intermédiaire constitue déjà un point de vue intéressant sur la vallée de l'Arve et offre plusieurs parcours de randonnées vers les aiguilles de Chamonix, le Montenvers, le lac Bleu ou les alpages de Blaitière pour regagner la station. On y pratique également l'escalade et le parapente.

La gare du Plan-de-l'Aiguille constitue le cœur technique des téléphériques. C'est ici que sont implantés les moteurs des câbles tracteurs et les contrepoids de tension des câbles porteurs